• Démocraties vivantes

    Des assemblées populaires face à l'autoritarisme

  • Une conférence participative

    Un format dynamique et participatif pour que la démocratie se vive au-delà des mots

    Notre démocratie libérale, fragilisée par l’abstention et la défiance, montre aujourd’hui les limites d’un système réduit au seul rituel électoral. L’alternance sans véritable changement, l’essoufflement des dispositifs participatifs et la montée des tentations autoritaires nous confrontent à une impasse. Pourtant, partout en France, des expériences locales – de Saillans à Poitiers et bien au-delà – démontrent que le pouvoir citoyen peut s’incarner concrètement. Ces initiatives prouvent qu’une autre voie est possible : celle d’une démocratie réelle, fondée sur la participation directe. Réanimer la démocratie exige de dépasser les incantations pour expérimenter de nouveaux dispositifs de co-décision. Si les obstacles sont nombreux – culturels, juridiques, politiques –, l’urgence impose une refondation inclusive. La soirée sera l'occasion de faire collectivement l'analyse de ces expérimentations et d'imaginer comment elles peuvent prendre forme sur votre territoire.

    Cette soirée sera un moment d’analyse collective et de projection. Nous explorerons ensemble ces expérimentations, leurs forces, leurs limites et leur potentiel pour transformer votre territoire. Les participants vivront une expérience démocratique concrète : vous serez invités à construire votre propre élan citoyen, à imaginer la transition nécessaire et à esquisser ses modalités pratiques de mise en œuvre chez vous, sur votre territoire.

    Un rendez-vous pour penser, débattre et agir ensemble

  • Une tournée Politique et Poétique

    Candidats aux municipales 2026

    Accueillez « Le temps des gens »

    Une journée festive et populaire

    pour booster l'axe démocratie de votre campagne !

    Entre novembre 2025 et mars 2026, je vous propose, avec mon ami Philippe Séranne, de marquer un temps fort de votre campagne en articulant un concert et une conférence participative intégrant la présentation de l'axe « démocratie » de votre projet municipal. Cette double prise de parole forte, poétique et politique, fondée sur l'accompagnement de 200 collectifs dans toute la France et plusieurs centaines de concerts « pour sortir de la nuit démocratique », vous permettra de renforcer vos énergies militantes et partager avec le plus grand nombre les transformations démocratiques que vous portez. Nous avons hâte d'apporter notre témoignage, notre expérience et notre passion pour vous aider à faire grandir la démocratie dans votre ville ou village !
  • L'Assemblée Locale Délibérative

    Clé de voûte de la Démocratie Locale

    Installer une Assemblée sur votre commune

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    Après avoir soutenu plus de 200 collectifs citoyens aux quatre coins de la France, notamment à l’occasion des élections municipales de 2020, je reprends aujourd’hui la route à la rencontre des citoyen-nes qui comptent peser sur les décisions et changer les pratiques archaïques. L’objectif est clair : accompagner ces dynamiques vers un acte fort de refondation démocratique dans leurs communes – l’installation d’une Assemblée Locale Délibérative, lieu de débat, de co-décision et d’élaboration collective.

    Une assemblée locale délibérative réunit des élus mandatés et des citoyens tirés au sort. Ensemble, ils travaillent à prendre des décisions sur des enjeux locaux concrets, là où les intérêts s’opposent et où les choix sont souvent imposés d’en haut. Sur tous les sujets sensibles qui concernent directement la vie des habitants, il est temps d'exiger la mise en place d'instances de débats et de décisions collectives.

    Que vous soyez élu es de la majorité, de l'opposition ou citoyens rassemblés pour faire exister la démocratie sur votre territoire, je vous accompagne dans la conception et l'animation de votre Assemblée Locale.

  • Les fondements de ma démarche

    Nous ne sommes pas en démocratie, nous ne l'avons jamais été

    Le mot démocratie est utilisé pour qualifier nos régimes occidentaux. On parle de démocratie libérale, ce régime qui s’appuie, partout, sur un principe à la fois exclusif et antinomique : la représentation. Pour le dire autrement, la démocratie représentative, cet oxymore, est la référence absolue et unique de tous les systèmes qui se revendiquent démocratiques. Il y a bien des différences d’une Constitution à l’autre. Certains régimes sont plutôt parlementaires, d’autres davantage présidentiels, mais il subsiste le même invariant : la confiscation du pouvoir de gouverner par une élite. Dans une telle société, il est communément admis que les décisions doivent être prises par les personnes les mieux éduquées, les plus éclairées, l’épreuve de l’élection venant sanctionner ces aptitudes. Les citoyens sont invités régulièrement aux urnes pour désigner leurs représentants, les seuls à même de gouverner dans l’intérêt général, abandonnant ainsi leurs pouvoirs législatifs et exécutifs. Ils sont alors réduits au statut d’électeurs voire de consommateurs d’offres politiques au fil de la saisonnalité des élections. En somme, une aristocratie élective a remplacé l’aristocratie héréditaire et le peuple souverain se retrouve, à nouveau, sans pouvoir.

    Sortir de l'hypnose démocratique

    Je suis bien conscient de la chance de vivre dans un État de droit qui garantit mes libertés fondamentales mais parler de démocratie est un abus de langage pour qualifier un régime qui fait le choix de confisquer la souveraineté à son peuple. Cette tromperie repose, depuis près de deux siècles, sur la confusion entre la démocratie et le vote. Maintenir l’illusion démocratique constitue un péril majeur. En qualifiant de démocratie notre système oligarchique défaillant et en le positionnant comme seul rempart à l’autoritarisme, on enferme les citoyens dans une dialectique funeste élections après élections. Cette position offre, et c’est le comble, l’occasion à tous les tyrans de la planète de dénoncer nos incohérences et de se positionner en défenseurs de la démocratie. Dans ce tumulte, il est urgent de revendiquer que l’alternative à notre système à la dérive n’est pas l’autorité mais bien la démocratie. Pour ancrer cette idée, il faut prendre acte que ce n’est pas la démocratie qui est en crise mais les systèmes politiques qui aujourd’hui l’incarnent. C’est la seule position soutenable pour ouvrir de nouveaux horizons démocratiques.

    L'illusion de la représentation

    En démocratie, représenter renvoie à l’idée d’agir dans l’intérêt du peuple et en son nom. La formule est séduisante mais elle n’a aucun sens. Il n’y a pas un peuple mais des individus portés par des attentes diverses et contradictoires. L’exercice semble bien compliqué de déterminer un intérêt parmi la multitude. Nos pères révolutionnaires ont trouvé la solution à ce dilemme. En statuant sur l’interdiction du mandat impératif, ils laissent à l’élu la liberté d’agir à sa guise sans avoir à respecter ses engagements de campagne. Il ne rendra compte qu’à l’élection suivante. Aucune constitution n’est revenue sur cette mesure qui empêche le peuple de contrôler l’exercice de ses représentants. Dans un tel régime, le peuple n’a pas de volonté propre, elle se confond avec celle de ses élus qui peuvent ainsi agir en son nom. Nos élus prennent l’essentiel de leurs décisions sans aucune concertation tout en invoquant la volonté générale en guise de légitimation. Et ça marche ! Les citoyens se soumettent. Le mythe de l’élu guidé par l’intérêt général est bien inscrit dans l’inconscient collectif. Il y a quelque chose d’ésotérique dans cette croyance. Un citoyen ordinaire, qui, le lendemain de son élection bascule versce statut de demi-dieu en capacité de se connecter à l’intérêt de tous et de chacun pour prendre des décisions au nom du peuple. Nous sommes encore, en France dans ce mélange entre le pouvoir et le divin. Entre le sacre et le couronnement. L’élection confère à l’élu, et en particulier au maire et au président de la République, un caractère sacré issu d’un temps passé et désuet de la monarchie de droit divin. L’ultra personnification des campagnes électorales est un marqueur de cette attente du sauveur. L’élection présidentielle continue encore à faire recette le temps d’une campagne. Soyons sérieux, le simple fait d’avoir été élu, même au suffrage universel, ne confère pas un accès automatique à l’intérêt général. L'élu n'est pas cet homme providentiel, ce guide capable de convertir les intérêts particuliers en bien commun.

    L'abstention, talon d'achille d'un système à bout de souffle

    L’illusion démocratique ne tient qu’à cette fiction. Nous sommes en démocratie parce que nos élus nous représentent. Pour entretenir le mythe, les périodes d’élection jouent un rôle fondamental. S’organise alors le concours du plus grand démocrate. Se multiplient les présences sur la place publique, les porte à porte et autres bains de foule. L’empathie bat son plein, les électeurs ont la parole et nos candidats sont en pleine communion. Chaque doléance obtient sa promesse, son engagement. La fusion va pouvoir s’opérer entre le représentant et les représentés. La même mascarade grotesque et pathétique se déroule sous nos yeux à chaque fois, c’est le prix à payer pour maintenir le mythe. Et puis une fois au pouvoir, les élus s’éloignent de leur base pour gouverner. Ils deviennent naturellement les bâtisseurs de l’intérêt général. Plus besoin d’être au contact, ils ont reçu l’onction du peuple souverain. Ils peuvent maintenant agir en son nom ! Ce mécanisme qui consiste à raviver l’espoir, à chaque période d’élection, d’être enfin entendu, puis à faire la démonstration d’un pouvoir vertical, autoritaire et sourd, finit par lasser les plus croyants. Les dupes sont de moins en moins nombreux. La magie de la représentation n’opère plus. Le peuple trahi est en colère. Il le montre à travers une abstention massive et des passages à l’acte contre un pouvoir en place qui a perdu sa légitimité. A trop jouer avec les mots, ils perdent leur sens. Et lorsqu’il s’agit d’un mot aussi fondamental pour faire société, la perte de sens a des conséquences désastreuses. Nous sommes, en France, au paroxysme de cette crise de représentation. Notre régime présidentiel, qui ne dit pas son nom, dépossède non seulementles citoyens mais aussi le parlement de son pouvoir législatif. Les principes de représentation sont bafoués par un gouvernement qui décide en lieu et place du peuple et de ses élus. L’épisode de la réforme des retraites où un gouvernement exécutif impose une décision contre l’avis du peuple, qui se dessine dans les sondages et dans la rue, et contre celui de ses représentants, élus aux suffrages universels, transforme le sentiment de ne pas être en démocratie en évidence.

    Egalité politique et tirage au sort

    Le tirage au sort est à la démocratie ce que le suffrage universel est au régime représentatif. Ils sont tous deux le symbole de l’égalité politique. Ils n’en ont cependant pas la même définition. Alors que, dans un régime représentatif, l’égalité consiste à disposer de la même influence pour désigner ses représentants, en démocratie, elle donne à chacun la même chance d’être choisi pour gouverner. Cette pratique, totalement ignorée dans nos régimes contemporains, a pourtant été explorée pendant des siècles. Je vous propose de réhabiliter l’idée que le citoyen tiré au sort est le premier personnage politique de la Cité. Dans les dynamiques de démocratie participative, l’élu fait appel au citoyen pour son expertise d’usage ou en tant que représentant de sa communauté d’intérêt. Même si l’exercice est intéressant, dans certains contextes, ce n’est pas du tout le propos ici. L’invitation est d’utiliser le tirage au sort pour convoquer le citoyen en tant que représentant du peuple. Ces femmes et ces hommes vont s’extraire, le temps de la délibération, de leur détermination sociale et de leur sphère privée pour devenir des citoyens démocratiques égaux en charge de définir la volonté générale.

    La démocratie, un chemin de délibération permanente

    La démocratie délibérative repose sur l’idée qu’une décision politique est légitime lorsqu’elle se fonde sur une délibération publique entre citoyens égaux. Faire de la politique consiste alors à participer à une vaste discussion qui s’organise autour de l’identification d’une problématique, d’un conflit et de son dépassement. La démarche repose sur l’animation d’échanges argumentés qui associe de façon directe ou indirecte l’expression des personnes qui ont une opinion ou qui sont impactés par l’objet de la délibération. Chacune des positions initiales est amenée à se transformer au fil des discussions, des arguments échangés pour aboutir à une position partagée par tous. L’animation de la délibération s’appuie sur le postulat que les clivages ne sont pas figés et qu’ils se transforment par le biais de la discussion et l’écoute active des opinions qui y sont formulées. Ainsi, une décision collective se forge au gré de ces échanges qui permettent l’intégration de conceptions plurielles du bien commun. Pour le dire autrement, dans cette conception de l’échange, il ne s’agit pas de négocier et de marchander entre des préférences individuelles figées mais de consentir à dépasser son intérêt initial pour aboutir à une résolution consensuelle. Au lieu d’adopter une stratégie de division des forces et de mise enscène des antagonismes, la délibération offre la possibilité d’une compréhension mutuelle entre des intérêts divergents et facilite une prise de décision fondée sur des arguments rationnels et partagés.

    Une représentation politique bicéphale

    Positionner le citoyen tiré au sort comme le principal acteur politique de la cité ne suppose pas la révocation de l’élu mais la redéfinition de ses missions. Il n’est plus cet autocrate qui décide en lieu et place du peuple. Il partage la fonction politique dans un fonctionnement hybride qui allie démocratie directe et représentative. L’enjeu est d’identifier les singularités de chacun des rôles et de résister à leur fusion. En finir avec le système représentatif ne signifie pas le rejet de la représentation mais plutôt de la manière dont elle est organisée. Dans notre régime, la volonté du citoyen est confondue, fusionnée avec celle des élus. L’assimilation des deux rôles se traduit inexorablement par la disparition de l’un au profit de l’autre. Une situation qui s’oppose à tous les principes élémentaires d’un régime démocratique. Je fais résolument le choix de l’association de citoyens-élus et de citoyens-tirés au sort pour constituer le socle politique d’un nouveau paradigme démocratique. Alors que le citoyen-tiré au sort s’engage sur un mandat court, le temps de la délibération, l’élu va quant à lui assumer des fonctions politiques qui nécessitent de la permanence. L’élection ne donne pas la légitimité aux élus de décider pour les citoyens. En démocratie, la seule légitimité que l’élection leur confère est d’organiser la vie démocratique. C’est-à-dire créer les conditions pour que les citoyens décident avec eux des affaires de la Cité. Ainsi le mandat de l’élu consiste à gérer les affaires courantes avec les agents de l’administration, garantir les orientations politiques sur lesquelles il a fait campagne, organiser la vie démocratique et exécuter les décisions prises avec les citoyens. Ces derniers sont convoqués, par tirage au sort, pour délibérer sur les sujets structurants de la Cité. Ils élaborent, en rapport d’équivalence avec les élus, les politiques publiques. Il est, lui aussi, un représentant du peuple. Mais de façon temporaire, le temps de la délibération. Ce seront d’autres citoyens tirés au sort qui siègeront dans les assemblées à venir. A la façon des jurés d’assises.

    Assemblée délibérative décisionnaire

    L’assemblée délibérative décisionnaire est le dispositif central. Elle associe, dans une version inédite, le principe de discussion, que l’on retrouve dans de nombreux processus de participation, au principe de décision, qui en est systématiquement absent. Elle ne se contente pas d’être un espace de réflexion ou de débats abstraits, elle est un lieu de pouvoir, où la décision découle d’une co-construction transparente et inclusive. La discussion, loin d’être une fin en soi, devient un outil stratégique pour éclairer et orienter des choix collectifs pour la construction des politiques publiques. Au-delà de l’innovation procédurale, cette forme d’assemblée propose un terrain d’expérimentation pour reconsidérer la légitimité démocratique du citoyen qui incarne directement la souveraineté populaire, aux côtés de l’élu, dans la construction du bien commun.

    Le choix de l'intelligence Collective pour bâtir l'intérêt général

    Le concept d’intelligence collective repose sur deux principes. Le premier est que tout être humain est détenteur d’une intelligence individuelle à laquelle il peut faire appel. Le second est qu’il existe une autre forme d’intelligence, dite collective, susceptible de dépasser, en les intégrant, les intelligences individuelles et les savoirs spécialisés. En tant que praticien, je fais, à chaque fois, l’expérience de cette définition d’une intelligence collective qui se nourrit de l’intelligence de chacun des participants mais dont le résultat est autre chose que leur agrégation. La résolution qui se construit au fil des séances est le plus souvent innovante, inattendue. On peut dire que l’intelligence collective est la somme des intelligences individuelles d’un groupe augmentée des interactions entre ses membres. Elle engendre une force créatrice inédite. Alors que la République a opté pour l’intelligence de quelques-uns au mépris de l’intelligence collective, j’invite à éprouver un modèle où des citoyens se réunissent en assemblée pour réfléchir, avec méthode, à la définition de la volonté générale et du bien commun. L’intelligence collective n’apparait pas spontanément aux détours d’une discussion libre mais se construit à travers un mécanisme de coordination sophistiqué que l’on nomme synergie ou stigmergie. Ce phénomène permet à des individus de produire collectivement une résolution complexe et cohérente à partir de leurs perceptions partielles et différentes d’une même situation. Il s'appuie sur un protocole méthodologique rigoureux et se nourrit des interactions entre les participants. La volonté collective du groupe se construit au fil de discussions dans le souci constant de faire vivre les conflits d’intérêts et de les arbitrer dans une dynamique de consentement de chacun. Une approche qui n’écrase pas les désaccords mais qui les traite pour tendre vers une résolution innovante dans le respect de la pluralité.

    Animateur de la démocratie, l'exercice d'un pouvoir nécessaire

    Animer vient du latin« animare » que l’on peut traduire par l’intention de donner du mouvement, de la vie, de l’âme. En mettant au service de la démocratie les pratiques de l’éducation populaire, j’ai cherché à construire les contours d’un nouveau rôle dont la raison d’être est de rendre vivante une démocratie atone. Un arbitre qui soit en mesure de soutenir toutes les positions et de rester à distance de chacun des partis pris exprimés. L’assemblée réunit des participants qui défendent des visions et des intérêts différents. Plutôt que d’être contenues ou séparées, ces forces doivent au contraire pouvoir se libérer et se mêler. L’animateur est l’acteur qui va rendre possible l’alliance entre ces forces contraires tout en garantissant l’égalité politique tout au long de la délibération. Alors je vous invite à prendre de la distance avec l’archétype de l’animateur qui distribue des post-it et fait circuler la parole. La démocratie requière l’installation d’un ingénieur de la participation qui conçoit et anime des dispositifs complexes de délibération. C’est le personnage clé qui fait défaut dans toutes nos organisations pour orchestrer la radicalité démocratique.

  • Formations et accompagnements

    Déclaration d'activité enregistrée sous le numéro 84260260926 auprès du préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes.

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    «Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c'est-à-dire traversée par des contradictions d'intérêt et qui se fixe comme modalité, d'associer à parts égales, chaque citoyen dans l'expression de ces contradictions, l'analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vue d'arriver à un arbitrage». Paul Ricoeur
    Je vous accompagne vers la mise en place de cette définition dans vos organisations : mairies, associations, entreprises et collectifs citoyens.

    Intention générale de la formation

    Je vous invite à un changement de pratique dont chaque participant sera acteur tout au long de la formation. Un processus qui permettra à votre collectif de construire une nouvelle culture commune et de nouvelles pratiques autour des questions de participation, de coopération et de gouvernance collaborative. Cette expérience vous amènera à interroger vos pratiques et votre rapport à l'habitant, à l'usager, en l'intégrant dans les processus de décisions.

    Mes formations se veulent pragmatiques et concrètes. Elles s'appliquent à elles mêmes les outils ainsi que les méthodes qu'elles proposent et offrent aux participants un terrain d'expérimentation sécurisé. Une part essentielle est laissée à la mise en situation réelle durant le stage, l'échange de pratique et l'analyse de votre contexte local.

    L'objectif est que vous soyez en mesure de mettre en application effectivement la formation dispensée. Nous nous poserons la question de la mise en œuvre de ces contenus dans votre commune ou dans votre association tout en identifiant les leviers et obstacles liés à votre environnement.

    "La démocratie n'est pas une abstraction mathématique mais une expérience vivante du peuple." John Dewey

  • Objectifs

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    Vous êtes élu e s

    Vous souhaitez repenser votre modèle de gouvernance municipale

    • Construire des instances de co-décision et bâtir un fonctionnement démocratique à l'échelle de votre commune
    • Mettre en place un fonctionnement collégial en interne de la municipalité
    • Analyser les freins à la participation des habitants
    • Dynamiser vos instances avec des outils d'Intelligence Collective
    • Savoir préparer et animer une réunion publique participative
    • Travailler sur votre posture d'animateur de réunion publique
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    Vous êtes un collectif d'habitants

    Vous souhaitez animer une dynamique démocratique dans votre ville, village ou quartier

    • Concevoir une organisation populaire et démocratique qui pèsera sur les décisions locales
    • Concevoir votre fonctionnement collégial selon les principes de gouvernance partagée
    • Mettre en place une Assemblée Locale Délibérative
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    Vous êtes une association ou une entreprise

    Vous souhaitez mettre en place une gouvernance démocratique :

    • Sortir d'un fonctionnement pyramidal pour concevoir un mode d'organisation coopératif et collaboratif
    • Faire l'expérience d'une autre façon de prendre des décisions collectives
    • Impliquer l'ensemble des acteurs de votre structure à la redéfinition de votre gouvernance en partant de leurs besoins et attentes

    Vous souhaitez vivre et/ou animer un moment de réflexion collectif et participatif au sein de votre organisation :

    • vous former pour être en mesure d'animer un temps fort de votre vie associative/vie d'entreprise (Assemblée Générale, Commissions, Conseil d'administration ...)
    • ou me confier l'animation de ce rendez vous avec des outils d'Intelligence Collective
  • Contenus

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    Premier axe : la participation des citoyens

    Pourquoi et comment faire participer les citoyens? Quels sont les freins et les leviers à la participation ? Comment sortir de l'entre soi ? Comment susciter de l'action collective à partir des sujets qui nous touchent ? Quelle place pour l'élu et le citoyen ?

    • De Saillans à Poitiers, analyser les points forts et points faibles des différentes expériences de mandature démocratiques

    • Concevoir leur application à votre contexte local

    • Réfléchir à un nouveau statut de l'élu et du citoyen

    • Discerner les différents niveaux de participation et construire les dispositifs correspondants : information, consultation, co-construction, co-décision

    • Savoir structurer et animer différents types de réunions : informations, décisions, créativité, résolution de problèmes, stratégie, gouvernance

    • Concevoir et mettre en place une Assemblée Locale Délibérative

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    Second axe : la dimension de la gouvernance partagée et de la collégialité

    Comment sortir d'un fonctionnement pyramidal pour concevoir un mode d'organisation coopératif et collaboratif et faire l'expérience d'une autre façon de prendre des décisions collectives ?

    Pratiquer la qualité d’écoute et de communication dans le groupe
    Mettre en place un cadre propice à la coopération (cadre de sécurité, règles de communication, accueil…).

    Expérimenter et approfondir les 4 piliers de la sociocratie : le cercle, la décision par consentement, l’élection sans candidat et le double lien

    Visiter les étapes à mettre en place pour tendre vers une gouvernance partagée.
    Comprendre les mécanismes qui permettent de mobiliser la créativité, de sortir des sempiternels débats, pour produire de l’intelligence collective
    Découvrir les outils de la gouvernance partagée et les enjeux du pouvoir partagée
    Prendre des décisions en relation d’équivalence au pouvoir dans la recherche du consentement : pratique de la Gestion Par Consentement
    Élire des personnes en leur donnant de la légitimité pour exercer leur mission : pratique de l’élection sans candidat

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    Troisième axe : les techniques d'animation et la posture de l'animateur

    Quels sont les outils d'animation de l'Intelligence Collective ? Pourquoi les utiliser, dans quel cadre ? Quelles postures pour l'animateur/trice ? Comment organiser et animer une réunion qui permet à chacun e de trouver une place équitable ?

    Savoirs

    • Réfléchir à la question de la gouvernance partagée et de la démocratie, au développement du pouvoir d’agir et en acquérir les notions de base

    • Concevoir des espaces de constructions collectives et choisir les outils et méthodes adaptées

    • S’outiller pour plus d’efficacité dans les phases d’émergence/créativité et les prises de décisions collectives : techniques de distribution de la parole, métaplan, world café, 6 chapeaux de Bono, boule de neige, les quatre formes de prises de décision, porteur de parole, débats (mouvant, en étoile, pétale)

    Savoir-faire

    • Expérimenter des outils d’animation dans un cadre sécurisé

    • Animer des espaces en prenant en compte les inégalités présentes

    • Revisiter et analyser les fonctionnements de son organisation pour tendre vers une gouvernance partagée

    • Structurer une réunion participative : construire un déroulé adapté à ses objectifs

    Savoir-être

    • Sentir pas l’expérimentation les changements de posture auxquels les pratiques collaboratives nous invitent

    • Analyser sa posture d’animation et la faire évoluer

    • Explorer d’autres façons de communiquer, propices à la coopération

  • Un exemple d'accompagnement

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  • Renseignements et inscriptions

    Vous souhaitez organiser une intervention sur votre territoire ?

    Vous avez une question ?

    Contactez moi

    Tristan RECHID

    29 rue Roderie 26340 Saillans
    06 21 68 89 95
  • Intervenant

    Tristan RECHID

    Mettre l'intelligence collective et la gouvernance partagée au service de la Démocratie locale.

    Tristan Rechid est un acteur de la démocratie locale en France. Engagé dans l’éducation populaire depuis 25 ans, il a dirigé plusieurs centres sociaux où il a expérimenté des modalités de gouvernance démocratiques. En 2014, il co-initie, dans son village, Saillans, une liste participative qui remporte les élections municipales. Porté par cette expérience pionnière, il accompagne plus de deux cents collectifs déterminés à conquérir leur municipalité pour transformer les manières de faire démocratie. Depuis, il conduit, avec des citoyens, élus et agents de collectivités, des démarches démocratiques innovantes. Son parcours est marqué par une volonté constante de replacer les citoyens au cœur des décisions qui les concernent.

    Formations

    - Master II Institut d’Etudes Politiques de Grenoble

    - Licence en Economie et en sciences de l’éducation Paris I Sorbonne

    - DEFA

    - Formé au Développement du Pouvoir d’Agir appliqué aux sciences sociales par Yann Le Bossé

    - Formé à la conduite d’outils de participation et de gestion collégiale/gouvernance partagée par l'Université Du Nous

    - Formé à la CNV

  • Organisations accompagnées

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    Des associations

    - Réseau national des Accorderies

    - Foire Eco Bio de Colmar

    - Bruxelles Laïque

    - Cité du Design de Saint Etienne

    - UNADEL

    - Conseil de Développement de Dignes

    - Secours Catholique

    - Atelier Z

    - Centre social du Douessin

    - Alter Coop

    - Foyer Jacquemus (Adultes handicapés)

    - Habitat Jeune Privas

    - Fédération des centres sociaux 49/53

    - Une vingtaine d'accorderies

    - AQJ (Association d'éducation spécialisée)

    - EPDA (Association d'éducation spécialisée)

    - SM3A (Syndicat de gestion de la rivière Arve)

    - E2C Arras (Ecole de la deuxième chance)

    - Ecole Centrale SUPELEC Metz

    - (...)

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    Des collectivités locales

    - Maire de Metz

    - Mairie de Reventin Vaugris

    - Mairie de Mulhouse

    - Département de l'Ardèche - Programme AJIR

    - DDCS Ardèche

    - Mairie d'Aubervilliers

    - Mairie de Dignes les Bains

    - Département Moselle - Direction solidarités

    - Mairie de la Bazouge de Chéméré

    - Mairie de Saint Germain en Mont d'Or

    - Mairie d'Aubais

    - Mairie de Quimper

    - Mairie de Saint Senoux

    - Mairie d'Alba la Romaine

    - Mairie d'Ambierle

    - Mairie de Vaour

    - Mairie de Penne

    - Mairie de Buis les Baronnies

    - Mairie de la Crèche

    - Mairie de Boisseron

    - Mairie de Saint Loubés

    - Mairie de Poitiers

    - Mairie de Saint Médard en Jalles

    - Mairie de Plombières les Bains

    - Mairie de La Montagne

    - Mairie de Lautenbach

    - Mairie de Rochefort sur Loire

    - Mairie de Saint Denis de Pile

    - Mairie de Plouguerneau

    - Mairie de Pélussin

    - Mairie de Moncontour

    - Mairie de Strasbourg

    - Mairie de l'Ile Saint Denis

    - (...)

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    Des listes participatives

    - Embrun - Barjols - Leucate - Pénestin - Bédarieux

    - Briançon - Vaour -Aubais - Etables sur Mer - Saint Péray

    - Allex - Crest -Eurre - Saint Julien Molin Molette - Cachan

    -Celles - Saint Gobain - La Hulpe (BE) - Chambéry -

    - Saintes - Ales - Grenoble - Saint Julien en Genevois

    - Lyon - Thénac - Veynes - Château Arnoux

    - Crémieu - Paris - Ales - Aulnay Sous Bois

    - Dignes les Bains - Saint Montan - Plessé - Saint Vincent - Largentière - Voiron - Saint Senoux - Saint Médard en Jalles - Vence - Lassale - Canaules - St Michel l'Observatoire - St Sauveur de Montagut - Le Péage de Roussillon (38) - Romans sur Isère - (...)

     

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    Des entreprises

    - SEMWARE

    - Méréo

    - Primum Non Nocere

    - EXAECO

  • Saillans : une expérimentation collégiale et participative

    La force de l'expérimentation de SAILLANS ne réside pas dans sa capacité à être reproduit tel quel mais dans sa capacité à susciter des innovations comparables, adaptées à chaque situation.

    En image

    En paroles

    Les origines ...

    Des témoignages

    Parrainage Présidentiel à Saillans